La santé mentale

Compétences psychosociales

Les compétences psychosociales sont des capacités d’adaptation et de comportement positif qui permettent aux individus de faire face efficacement aux exigences et aux défis de la vie quotidienne (WHO, 2003). En particulier, les compétences psychosociales et les aptitudes interpersonnelles aident les personnes à prendre des décisions éclairées, à résoudre des problèmes, à penser de manière critique et créative, à communiquer efficacement, à établir des relations saines, à faire preuve d’empathie envers les autres, et à faire face à leur vie et à la gérer de manière saine et productive. 

Les aptitudes à la vie quotidienne peuvent être orientées vers des actions personnelles ou des actions envers les autres, ainsi que vers des actions visant à modifier le milieu environnant pour le rendre favorable à la santé. Les compétences psychosociales sont classées en trois grandes catégories: les compétences sociales, les compétences cognitives et les compétences émotionnelles. 

Reconnues comme un déterminant majeur de la santé et du bien-être, les compétences psychosociales se situent à la jonction entre le champ de la promotion de la santé, celui de la prévention des problèmes de santé physique et celui de la prévention des problèmes de santé mentale (Lamboy, 2014).

Objectifs

Développer des solutions visant à renforcer les compétences psychosociales des enfants et des jeunes, et renforcer l’intervention précoce auprès des jeunes en difficultés.

Relation conflictuelle

Si la plupart des enfants de moins de 6 ans vivent avec deux adultes (famille traditionnelle ou recomposée), une part importante vit dans une famille monoparentale, le plus souvent avec la mère (13,7 % des enfants en Nouvelle-Aquitaine, un taux proche de la France métropolitaine 13,5 %). 

De nombreux enfants sont impactés par la séparation de leurs parents et souffrent de ces relations conflictuelles. Sur le long terme, l’enfant en ressent tous les effets sur le plan psychoéducatif et social.

Objectifs

Accompagner les initiatives visant à baisser l’intensité du conflit parental pour accéder à des négociations entre les parents et permettre, à terme, de soulager l’enfant.

Handicap

L’insertion sociale et scolaire des enfants handicapés est un enjeu majeur pour leur état de santé. En 2018, 408 000 enfants ou adolescents en situation de handicap étaient scolarisés, 83% d’entre eux en milieu ordinaire et 17% restants dans les établissements hospitaliers ou médico-sociaux. 

En Nouvelle Aquitaine, c’était environ 3 000 enfants et adolescents porteurs d’autisme ou autres troubles envahissants du développement qui étaient pris en charge en établissements (33%), en institut médico-éducatifs (45%) ou par un service d’éducation spéciale de soins à domicile (22%).

Objectifs

Contribuer à faire tomber les barrières, les limitations d’activité ou les restrictions de participation à la vie en société subies par les enfants atteints de handicap.

Stigmate et discrimination

La stigmatisation est définie comme une marque de honte, de disgrâce, de désapprobation conduisant un individu à être évité et rejeté par les autres. La stigmatisation accompagne toutes les formes de maladie mentale, mais elle est en général d’autant plus marquée que le comportement de l’individu diffère davantage de ce qui est commun. 

Les personnes qui vivent (ou qui ont vécu) avec un problème de santé mentale expriment régulièrement le fait qu’il leur est souvent plus difficile de vivre avec la stigmatisation et la discrimination associées à la maladie mentale qu’avec les symptômes de la maladie.

Objectifs

Accompagner les initiatives visant à une diminution des comportements discriminatoires et à l’évaluation de leur efficacité.

Apparition des troubles mentaux et diagnostic

Les troubles psychiques ont un poids important chez les plus jeunes. Ils constituent le premier motif d’admission en affection de longue durée des moins de 15 ans. La moitié des troubles mentaux se déclarent avant l’âge de 14 ans. 

Compte tenu du risque de persistance des troubles psychiques à l’âge adulte et de leur incidence sur les apprentissages et, à terme, l’insertion professionnelle, il est indispensable d’organiser la prévention et le repérage précoce de ces troubles, en particulier durant les périodes de la périnatalité et de la petite enfance. En 2016, le taux d’hospitalisation chez les filles  pour tentative de suicide, était d’environ 19 pour 10 000 habitants, dans la tranche d’âge des 10-14 ans et 41 pour 10 000 habitants dans la tranche d’âge des 15-19 ans. Chez les garçons, ces chiffres étaient d’environ 3 pour 10 000 et 12 pour 10 000 dans ces deux tranches d’âge.

Objectifs

Soutenir les nouvelles approches de repérage des troubles mentaux aigus ou chroniques.

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mardi 08 octobre 2024
8h45 à 19h
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